A l’heure actuelle, le sujet de la souffrance psychique ou des problématiques psychologiques est de moins en moins tabou. Cependant, faire le premier pas pour consulter un psychologue ou un psychothérapeute demeure toujours aussi difficile et les apriori et idées reçues vont toujours bon train (« les psychologues c’est pour les fous »). L’on se sent vite menacer dès qu’une personne nous enjoint à consulter, comme si nous n’étions pas capables de gérer seul. Or, vous ne vous sentez pas offenser lorsque vous devez aller consulter un médecin suite à une fracture, pourquoi le seriez-vous pour consulter un thérapeute lorsque vous souffrez moralement ?

En effet, au cours de notre vie, nous sommes plus d’une fois confrontés à des difficultés ou des situations qui nous causent de la souffrance (deuil, stress, rupture, déménagement, maladie, problèmes rencontrés dans le milieu professionnel…). Nous pouvons généralement y faire face et retrouver un équilibre avec nos propres ressources internes ou bien avec l’aide de notre entourage. Mais il arrive parfois que l’étayage ne soit pas suffisant et que nos ressources ne nous permettent pas de faire face aux difficultés.

Le psychologue peut alors être un allié pour comprendre cette souffrance ou ce mal-être, travailler dessus et ainsi l’apaiser. En thérapie, le patient a besoin de l’écoute particulière du thérapeute, de ses outils, de son soutien et de son inconditionnelle bienveillance. Le psychologue a besoin du ressenti du patient pour confirmer qu’ils prennent la bonne voie. C’est toujours un travail qui se fait à deux, chacun ayant son rôle à jouer. Le lieu de la thérapie doit pouvoir offrir au patient un lieu sécurisant et contenant où la confiance est un point clé de la relation thérapeutique.